Une journée de repos bien méritée !
David s’est classé 35e de la 7e étape du Dakar disputée entre Uyuni (Bolivie) et Salta (Argentine), à 13’42’’ du vainqueur Antoine Méo (KTM). Il figure à la 21e place du classement général, à 1 h 01’53’’ du leader Paulo Goncalves (Honda).
« Je suis parti ce matin sur un bon rythme, mais ma moto ne fonctionnait pas bien. Je ne savais pas si cela venait de l’altitude. J’ai constaté un défaut de pompe à essence, ma moto marchait à 70%. Je me suis arrêté, j’ai bricolé sur la piste, je me suis remis sur la pompe arrière. Mais des pilotes m’ont passé et je me suis retrouvé dans la poussière ».
Puis, la course des motos a été arrêtée avant le passage d’un rio gonflé par un gros orage. Vingt-deux pilotes ont pu traverser la rivière avant qu’elle ne soit trop grosse, mais David et le restant du peloton, n’ont pu passer. « C’est moi qui ai pris la décision d’arrêter la course, poursuit David. On ne pouvait pas passer dans le rio. Un pilote polonais a voulu passer, mais sa moto s’est retrouvée complètement sous l’eau. Avec Verhoeven, on a essayé de traverser mais c’était impossible. Je suis alors retourné au départ pour avertir les autres et nous avons pu ensuite regagner l’arrivée en convoi… La journée de repos va être bien méritée ! Laurence et Charles arrivent demain (dimanche) à Salta pour me manager toute la semaine. Les mécanos, eux, vont arriver vers 3 heures du matin après avoir effectué 1200 km sur des routes de montagne à 4600 m ! ».
Les trois pilotes du Team Casteu sont toujours en course
Harite Gabari s’est classé 79e de l’étape à 45’20’’ du vainqueur. Il figure à la 80e place du général à 7 h 06’26’’ du leader.
Jeudi soir à l’arrivée de la 6e étape, Harite avait envoyé un message : « C’était une étape très dangereuse, rapide, longue et disputée en altitude. J’ai bien roulé, j’ai gardé le même rythme du début à la fin, je souffre toujours, mais je serre les dents ! »
Laurent Lazard s’est classé 74e de l’étape à 42’09’’ du vainqueur. Il figure à la 70e place du général à 5 h 44’25’’ du leader.
« Encore une journée compliquée. Cela faisait trois jours que j’avais le mal de l’altitude et donc je n’étais pas bien. J’ai préféré assurer en pensant à la 2e semaine où je vais attaquer à 100%. J’ai assuré afin de ne pas me faire mal et de ne pas puiser dans mon physique, vu que j’avais du mal à me concentrer. Je regrette parce que la Bolivie, les gens, les paysages étaient vraiment magnifiques. C’est dommage que l’altitude nous ait fait si mal ».