Pour David, tout va se jouer samedi
Joint vendredi soir vers 21 heures (en France) durant la liaison finale de l’étape de la 3e et avant-dernière étape Malargue – San Juan, David Casteu ne connaissait pas encore son classement, mais savait que la victoire finale se jouerait ce samedi :
« Il y a eu un souci dans la spéciale à 15 km de l’arrivée. Les ouvreurs ne sont pas passés et le cap n’était pas bon. Les organisateurs se sont trompés dans le road-book. Avec Pizzolito, on a tourné et on était à côté de la trace. On a tiré au cap sur 20 km. Ce fut une sacrée aventure. La spéciale était magnifique, mais il y avait de grands lacs salés très glissants. Le Chilien Gouet est tombé très fort dans un lac salé et s’est cassé un bras. C’était très rapide et très glissant. Puis, ce ne fut pas facile dans les dunes. Pour le classement, on saura ce soir (vendredi). On doit être dans la même minute avec Pizzolito. Physiquement je suis bien, mon épaule tient bien. J’ai attaqué dans les dunes. Ce rallye n’est pas facile les pilotes sud-américains connaissent bien le coin, c’est leur terrain d’entraînement. Ce n’est pas facile de les battre chez eux, mais j’essaie de rester au contact. Il reste encore une spéciale demain (samedi) ».
Ce samedi, la victoire finale se jouera lors de cette dernière étape en boucle autour de San Juan.
« Thierry Domenach et Charles Monier s’en sortent bien »
David profite de cet arrêt dans la liaison vers San Juan pour faire le point sur les deux pilotes du team Casteu :
« Mes pilotes s’en sont bien sortis hier (jeudi). Ils ont terminé tous les deux à 3 minutes d’intervalle. Pour Thierry Domenach, son gros problème, c’est les excès de vitesse dans les villages. Il apprend le GPS et les radars, c’est pas son truc. Physiquement ça va. Il apprend à connaître la moto, il roule prudemment, il pense à sa famille. Quant à Charles Monier, c’est la jeunesse. Il est motivé à fond. Pour lui, tout est beau tout est magnifique, il est frais comme un gardon. Il en garde sous le coude, il ne veut pas tomber. Je passe beaucoup de temps avec eux, ça me plaît de les amener au bout. J’aime passer mon savoir. Le rallye-raid, c’est compliqué,il y a la préparation de la course, le road-book, la navigation, le pilotage, ils découvrent plein de choses. Ils ont tous les deux la banane, ça leur plaît vraiment ».