Quoi de neuf dans le team Casteu ?

Trois mois après le Dakar, comment vont David Casteu et ses pilotes?

davidDavid Casteu : « Profiter de la bonne image du team »
Une semaine après le Dakar, j’étais sur mes skis dans ma région, à Auron et Isola 2000. Maintenant, je vais participer à plusieurs courses d’enduro dont l’ouverture du championnat de France à Privas. Pour moi, c’est un bon moyen d’être dans une dynamique de course et de faire de la promotion pour le rallye-raid et de repérer des jeunes susceptibles de devenir des pilotes de cette discipline.
A 41 ans, je suis le meilleur Français du Dakar 2015. J’en suis très fier, mais la relève tarde à arriver.Ensuite, je préparerai les Dakar Series (les rallyes d’Argentine, de Sardaigne, du Paraguay et du Pérou).
Grâce à notremédiatisation dans la presse et à la télévision, nous avons réussi à véhiculer une bonne image du team. Aujourd’hui, nous sommes reconnus par tous, pilotes, teams, organisateurs, etc. Lors de ce Dakar, j’ai appris énormément. C’est une aventure extraordinaire avec des gens très différents dans leur motivation, leur caractère, leur physique. C’est très intéressant dans une vie de manager d’amener des gens au bout d’eux-mêmes. C’est une très belle satisfaction personnelle.Pour le prochain Dakar, l’objectif est d’emmener huit pilotes au bout de leurs rêves.

romainRomain Souvignet : le Dakar entre parenthèses
Romain est directeur général d’Obut et met la priorité sur sa société pour laquelle il a beaucoup de projets. Il est rentré très déçu du Dakar. Sa première semaine exceptionnelle a été magnifique. Il roulait propre, était au top physiquement. Il est tombé bêtement. Il s’est cassé le poignet. Il a rattaqué le vélo pour se faire une belle condition physique. Il remontrera sur la moto en août et prendra sa décision en septembre quant à sa participation au Dakar 2016.

 

charlesCharles Cuypers, un grand monsieur
Charles a chuté à quelques jours de l’arrivée. Jusque là, il était vraiment très bien. Il a énormément compensé son manque de technique par son physique. Comme il le dit lui-même, « Le Dakar n’est pas terminé », il est encore à fond dans la rééducation, il a subi trois anesthésies générales. Il s’est fracturé le fémur et s’est blessé aux deux épaules. On est à fond derrière lui. « Réserve-moi une place pour 2017 » m’a-t-il dit. Il sera présent en Sardaigne, je l’ai nommé manager de l’équipe, il sera l’observateur de l’équipe. C’est un grand monsieur.

tintinCharles Monier à fond pour le prochain Dakar
Il est rentré du Dakar des étoiles plein les yeux. Quand il a vu sa moto rentrer d’Amérique du Sud un mois après, il était comme un gamin. Il est reparti à fond pour le prochain Dakar, il a une motivation énorme. Sa femme enceinte va accoucher d’une petite fille en juillet. Ilsuit des stages avec des pilotes d’enduro. Il sera en Sardaigne avec moi. C’est la jeunesse et l’envie de bien faire.

 

 

thierryThierry Domenach est allé au bout de lui-même
Il est rentré avec beaucoup d’images de souffrances dont il rêve toutes les nuits. Il en a mal aux bras le matin !Il est allé au bout de lui-même, physiquement et moralement.On a tout fait pour l’amener jusqu’à l’arrivée… Il a fini le Dakar, il l’a fait… Aura-t-il la force de repartir ? Je ne sais pas.

 

 

Jean-Chrjcistophe Ménard inspire le respect
Il est rentré avec énormément de frustration. Il est tombé avec sa moto dans une eau à zéro degré, ce qui a entraîné la casse d’un ressort de soupape. Maintenant, il a remonté une auto-école et s’est remis à fond dans le boulot. Il inspire le respect, il apporte beaucoup à l’équipe. Il sera en Sardaigne avec nous. A 50 ans cette année, il est très motivé pour repartir pour le Dakar 2016.

 

David Casteu : « Le Dakar 2016 s’annonce exceptionnel en paysages et en navigation »

Etienne Lavigne, directeur du Dakar, a présenté ce jeudi à Paris les grandes lignes de l’édition 2016 qui traversera le Pérou, la Bolivie et l’Argentine. Le 3 janvier 2016, le peloton s’élancera en effet de la capitale péruvienne Lima, comme en 2013. La journée de repos est programmée le 10 janvier à Salta, et l’arrivée aura lieu le 16 janvier à Rosario, en Argentine. Pour le moment, on sait juste qu’il comptera comme d’habitude 13 étapes et que les concurrents devront parcourir entre 8000 et 8500 km, dont la moitié d’épreuves chronométrées.

« Le Pérou en 2013 est pour moi un bon souvenir, réagit David. J’étais alors en tête du Dakar. Je me souviens du départ de Lima et des très belles spéciales dans le sable. J’y ai couru aussi deux Dakar Series. Ce Dakar s’annonce exceptionnel en paysages et en navigation. C’est la navigation qui a manqué cette année. C’est sûr que la dune d’Iquique (Chili) va nous manquer, mais celles du Pérou sont magnifiques, on va manger beaucoup de sable ».

Quant au parcours précis, Etienne Lavigne annnonce : « On a figé la cartographie mais il reste tout à faire. L’ensemble du parcours et du plateau seront dévoilés plus tard dans l’année, le 18 novembre à Paris ».

David se demande comment sera traversée la Bolivie : « Va-t-on traverser le lac ou effectuera-t-on un parcours autour ? ».

Quant à l’Argentine : « Ce sont des pistes très techniques et physiques », conclut David qui a l’avantage de connaître ces trois pays d’Amérique du Sud.