Gagnez une moto !

Le 17 mai, Charles Monier, pilote du Team Casteu, organise une tombola dont le prix à gagner est une BMW R80 ST aux couleurs du Dakar.

« Le tirage aura lieu le 17 mai à 20 h 30 à Malaucène à l’occasion d’une soirée paëlla. 350 tickets à 30 euros sont actuellement en vente. Possibilité d’échange chèque/ticket par voie postale. Ce sera l’occasion de parler du projet Dakar 2015 », annonce Charles. David tient à aider le pilote de son team avec lequel il a participé au Desafio Ruta 40 en Argentine et qui sera de l’aventure sur le Dakar 2015 :
« ça me rappelle mes débuts, c’est incroyable de voir les similitudes entre le début de carrière de Charles et la mienne », conclut David.

Renseignements :
Charles Monier, tél. 06.69.32.37.90

David 2e du Desafio Ruta 40

David Casteu s’est classé 2e du Desafio Ruta 40, première épreuve des Dakar Series, disputé en Argentine. Arrivé 2e de la dernière étape, une boucle autour de San Juan, derrière l’Argentin Pizzolito, David  a conservé sa 2e place au classement général. Les pilotes du team Casteu, Charles Monier et Thierry Domenach, se sont classés 23e et 32e. Avant de rentrer à Nice (il arrivera mardi soir vers 23 heures), David dresse un bilan de cette première épreuve des Dakar Series :
« Ce ne fut pas facile, les Argentins et les Chiliens roulent très vite. Ils s’entraînent ici, notamment Pizzolito, qui  connaît parfaitement le terrain. Je suis satisfait de ma navigation et de ma condition physique. Ma clavicule a bien tenu dans ces conditions rapides, toujours à l’attaque. J’ai tout de même roulé avec une certaine réserve. Car l’important, c’est le challenge des Dakar Series. Après l’Argentine, j’irai au Paraguay en juillet puis au Pérou en septembre et enfin (hors challenge) au Brésil.
Il faut vraiment rouler ici en vue du Dakar. Je suis super content. J’aurais voulu gagner, c’est sûr, mais ce problème de  way-point (lors de l’avant-dernière étape) a cassé le rythme. J’ai perdu la course là-dessus ».
Le résultat de la Ruta 40 comptera pour la suite : « Il y a un cumul des temps sur ces trois courses et au Paraguay, ils vont reprendre nos temps d’Argentine. Cela m’a permis d’attaquer à fond pour laisser Quintanilla derrière moi ».
Quant à la moto, elle a été très bien surveillée par Laurent Dupas : « Elle a super bien marché, c’est ma KTM du Dakar, un vrai plaisir ». Les deux pilotes que David avait emmenés en Argentine au sein du team Casteu ont beaucoup appris : « Ce rôle  de pilote-conseiller-manager se passe bien. Je leur apprends les détails du rallye, du road-book, du GPS.
Thierry s’est beaucoup perdu. Quant à Charles, c’est la jeunesse. J’aime bien mettre mon expérience au profit de ces deux pilotes vraiment différents. Je suis le seul pilote de pointe européen et les Sud-Américains ont vu ce que je faisais. Des gens sont venus me demander de m’accompagner sur le prochain Dakar. Cela prouve que le travail paye.
Je remercie ASO qui m’a bien aidé à venir ici. Je suis très content de pouvoir rouler sur ces Dakar Series, c’est top ».

Les classements
Derniere étape :
1. Pizzolito ;
2. Casteu à 3′ ;
3. Rodriguez à 3’37 » ;
4. Quintanilla à 4’47 », etc.

Classement général final :
1. Pizzolito ;
2. Casteu a 6’20 » ; 3.
Quintanilla à 13’57 » ;
4. Rodriguez à 35’37 »…
23. Charles Monier à 5 h 06’01 »…
32. Thierry Domenach à 9 h 10’29 »

Charles Monier (23e) : « Je suis super content »
« Pour mon premier rallye, je suis super content. Cela m’a permis d’acquérir beaucoup d’informations. J’ai encore beaucoup à apprendre, mais je suis satisfait et j’ai pris beaucoup de plaisir. C’est une très bonne expérience. Physiquement, ça a été, j’en ai gardé sous le coude. L’Argentine est un pays magnifique, très étendu. Nous avons traversé de très beaux paysages. Les Argentins sont très accueillants, très gentils. Bref, ce fut une super expérience à tous les niveaux ».

Thierry Domenach (32e) : « Une très belle expérience »
« Ce fut une très belle expérience. J’ai un peu merdé en navigation et je me retrouve dans le bas du classement. Et je n’ai pas compris l’histoire de ralentir sur certaines portions. Sinon, ce fut un beau rallye. Dommage que, à cause du mauvais temps, on ait manqué les deux premières étapes. Mais j’ai pris de plus en plus de plaisir. Intégrer  une équipe avec un manager comme David et un mécano comme Laurent, c’est très agréable.
Maintenant, je vais soigner les ampoules et ensuite, réfléchir pour la suite. Pourquoi pas le Maroc ? »

Jean-Pierre Aujoulet (responsable administratif) : « Un plaisir d’être dans l’équipe de David »
« C’est toujours un plaisir d’être dans l’équipe de David. Surtout en Amérique du Sud. On connaît bien l’Argentine, surtout San Juan où nous sommes pour un 3e passage. On connaît bien les organisateurs de ce rallye. Ce sont les mêmes que ceux de Por las Pampas. Nous avons été très bien accueillis par ASO et l’organisation argentine. Pour l’équipe, l’objectif est de se concentrer sur les trois rallyes des Dakar Series (Argentine, Paraguay et Pérou) plus  le Brésil. Ce sont des pistes sur lesquelles se déroule le Dakar. Le public est très favorable aux sports mécaniques. Tout le monde y trouve son compte. C’est plus facile qu’en Europe ou sur d’autres continents »

Laurent Dupas (mécanicien) : « On a une bonne équipe »
« On a une bonne équipe, sympa. Tout le monde s’est bien entendu, on a bien rigolé, on est resté solidaire. Thierry et Charles découvraient le monde du rallye-raid. Pour moi, ce ne fut pas très facile avec  trois motos à
m’occuper. Mais ils ont soigné leurs machines. On a découvert une magnifique région, la Patagonie. Nous avons pris beaucoup de plaisir et tout s’est bien passé ».

Pour David, tout va se jouer samedi

Joint vendredi soir vers 21 heures (en France) durant la liaison finale de l’étape de la 3e et avant-dernière étape Malargue – San Juan, David Casteu ne connaissait pas encore son classement, mais savait que la victoire finale se jouerait ce samedi :
« Il y a eu un souci dans la spéciale à 15 km de l’arrivée. Les ouvreurs ne sont pas passés et le cap n’était pas bon. Les organisateurs se sont trompés dans le road-book. Avec Pizzolito, on a tourné et on était à côté de la trace. On a tiré au cap sur 20 km. Ce fut une sacrée aventure. La spéciale était magnifique, mais il y avait de grands lacs salés très glissants. Le  Chilien Gouet est tombé très fort dans un lac salé et s’est cassé un bras. C’était très rapide et très glissant. Puis, ce ne fut pas facile dans les dunes. Pour le classement, on saura ce soir (vendredi). On doit être dans la même minute avec Pizzolito. Physiquement je suis bien, mon épaule tient bien. J’ai attaqué dans les dunes. Ce rallye n’est pas facile les pilotes sud-américains connaissent bien le coin, c’est leur terrain d’entraînement. Ce n’est pas facile de les battre chez eux, mais j’essaie de rester au contact. Il reste encore une spéciale demain (samedi) ».
Ce samedi, la victoire finale se jouera lors de cette dernière étape en boucle autour de San Juan.

« Thierry Domenach et Charles Monier s’en sortent bien »
David profite de cet arrêt dans la liaison vers San Juan pour faire le point sur les deux pilotes du team Casteu :
« Mes pilotes s’en sont bien sortis hier (jeudi). Ils ont terminé tous les deux à 3 minutes  d’intervalle. Pour Thierry Domenach, son gros problème, c’est les excès de vitesse dans les villages. Il apprend le GPS et les radars, c’est pas son truc. Physiquement ça va. Il apprend à connaître la moto, il roule prudemment, il pense à sa famille. Quant à Charles Monier, c’est la jeunesse. Il est motivé à fond. Pour lui, tout est beau tout est magnifique, il est frais comme un gardon. Il en garde sous le coude, il ne veut pas tomber. Je passe beaucoup de temps avec eux, ça me plaît de les amener au bout. J’aime passer mon savoir. Le rallye-raid, c’est compliqué,il y a la préparation de la course, le road-book, la navigation, le pilotage, ils découvrent plein de choses. Ils ont tous les deux la banane, ça leur plaît vraiment ».

David toujours leader

David s’est classé 4e de la 2e étape de la Ruta 40, disputée jeudi entre Zapala et Malargue.
« Je suis parti premier de la 1re spéciale et j’ai attaqué, mais dans la 2e je suis resté très prudent car il y avait beaucoup d’animaux sur la piste, raconte David vers minuit heure française (19 h en Argentine), encore dans la liaison de fin d’étape. J’ai bien roulé et je finis  4e. C’est bien pour demain (ce vendredi, 3e étape entre Malargue et San Juan) pour  pouvoir attaquer les pilotes devant moi. On continue l’aventure. Nous avons vécu de belles choses. Il y a eu une grève de l’essence et nous
n’avons récupéré les pièces qu’hier (mercredi) dans la nuit. Quant à Thierry Domenach et Charles Monier, je sais qu’ils ont passé l’arrivée ensemble ».
Ce vendredi, 3e  et avant-dernière étape Malargue – San Juan.

Classement général :
1. Casteu 6 h 34’29 »
2. Pizzolito à 1’18 »
3. Gouet à 3’24 »

 

 

David fête ses 40 ans par une victoire !

« Je me suis fait mon cadeau, j’ai gagné la première étape ! », se félicite David qui a fêté ses 40 ans ce mercredi (il est né à Nice le 9 avril 1974).
En effet, David a remporté à Zapala (Argentine) la 1re étape de la Ruta 40,disputée autour de Zapala. Après l’annulation des deux premières journées à cause de la pluie et des inondations, le départ a été enfin donné et David a frappé un grand coup.
« C’était une longue spéciale, très vicieuse, avec des décors de folie, des paysages magnifiques, des rios piégeux. Il n’y a pas eu beaucoup de navigation mais de grosses coulées d’eau qui ont créé des ornières. J’ai
roulé sur un bon rythme. Il y avait 350 km et il fallait rester très concentré. J’étais en retard sur Pizzolito qui était loin devant. Après être remonté très fort sur lui, je l’ai aperçu depuis une hauteur. Quand je suis arrivé, on m’a dit que Pizzolito était déjà arrivé depuis 4 minutes. J’ai alors calculé que j’avais 2 minutes d’avance sur lui. Ce fut une très belle spéciale, vraiment superbe ».

Ce jeudi matin, David part en leader de la Ruta 40 pour la 2e étape, disputée entre Zapala et Malargue.

Les trois pilotes du Team Casteu sont arrivés à bon port à l’issue de la première étape, ce mercredi à Zapala. Après la victoire de David le jour de ses 40 ans, Charles Monier et Thierry Domenach se sont classés 26e et 29e.

Charles Monier : « Encore mieux que je l’imaginais »
« Pour moi, c’est le début du début, j’ai pris mes repères et ça s’est plutôt bien passé. Je n’ai pas commis d’erreurs de navigation. Je n’ai pas connu de chute. C’est encore mieux que je l’imaginais. J’ai eu un bon ressenti avec la moto. Il  y avait beaucoup de pièges. Je termine à la 26e place. Je suis content de ma première journée. Physiquement, c’est nickel, super ! »

Thierry Domenach : « Un bon début quand même »
« De mon côté, ça va. J’ai un peu merdé à 30 minutes de l’arrivée, je suis parti dans le maquis, je me suis enfoncé dans un rio, un scénario d’horreur. J’ai chuté plusieurs fois, il y avait de gros cailloux et des herbes à lamas. Je roulais au cap mais je n’étais pas au bon endroit. J’ai vu une voiture du rallye qui passait et je l’ai suivie. Cela m’a couté une bonne demie heure. Mais c’est un bon début quand même, sous le signe de la prudence ».

Classement
1. Casteu, 3 h 32’51 »
2. Pizzolito, à 2’05 »
3. Rodriguez, à 4’59 »
26. Monier, à 1 h 11’14
29. Domenach, à 1 h 45’02 »

La 2e étape également annulée

Suite aux pluies diluviennes sur l’Argentine, la 2e étape disputée mardi autour de Bariloche a été elle aussi annulée. Les concurrents sont partis en liaison jusqu’à Zapala d’où ils partiront donc ce mercredi pour prendre enfin le départ de la Ruta 40.

La première étape annulée

« Il a plu toute la journée, explique David. Et ce matin, il pleut, il pleut ! Nous sommes tout de même partis à 8 heures pour prendre le départ, mais nous étions trempés. Les hélicoptères de sécurité n’ayant pu décoller, la direction de course a préféré annuler la spéciale. Ce mardi, nous repartons pour la première étape Bariloche-Bariloche, car la 2e spéciale est inondée ».

Avec le team Casteu, c’est l’aventure !

Le team Casteu est arrivé sur la terre argentine pour y disputer la première épreuve des Dakars Series, du lundi 7 au samedi 12 avril. La première étape a lieu ce lundi en boucle autour de Bariloche (18 km de liaison, 384 km de spéciale puis 71 km de liaison). Ce dimanche, il pleut sur Bariloche. Après les vérifications techniques et administratives,
David et les deux autres pilotes du team, Charles Monier, 28 ans, et Thierry Domenach, 47 ans, sont passés sur la rampe de départ.
« On a encore connu beaucoup de problèmes en Amérique du Sud, commente David. L’Argentine est un pays très fermé et nous avons un camion bloqué en douane entre le Chili et l’Argentine. C’est toujours un peu l’aventure.
Ce soir, nous sommes passés sur la rampe de départ. Demain, c’est la première étape. Le team Casteu est la seule équipe européenne en Argentine. L’apprentissage de mes deux pilotes se passe très bien et je prends plaisir à leur donner des conseils en navigation, road-book et GPS. Mes deux élèves sont consciencieux et tout va bien ».

Charles Monier : « Que du bonheur »
« On est arrivé mardi, ce dimanche, il pleut. L’ambiance est bonne en attendant le départ du rallye. Le pays est magnifique, avec  de superbes paysages. Je reviendrai pour rouler en moto ou en touriste. C’est que du bonheur, l’hôtel est super. Nous sommes passés sur la rampe et lundi c’est le départ. Pour moi, c’est l’inconnu, car je n’ai jamais navigué ».

Thierry Domenach : « Un peu tendu, mais tout va bien »
« On a eu des petits problèmes car il nous manque des pièces du faisceau électrique qui sont restées coincées à la douane. On a connu un petit stress, mais nous avons acheté du fil chez un quincaillier et tout est rentré dans l’ordre. Cela me rappelle les « malles motos » du Dakar. On est un petit peu tendus « mais tout va bien ».

Le nouveau départ de David Casteu

Après un Dakar 2014 magnifique où il s’est classé 10e malgré une fracture de la clavicule, David, opéré avec succès, a déjà repris l’entraînement et prépare le Dakar 2015 où il emmènera cinq autres pilotes sous les couleurs du Team Casteu. Premier objectif : la Ruta 40 en Argentinequi a lieu du 5 au 12 avril. Explications…

David que s’est-il passé depuis le retour du Dakar ?
Je me suis fait opérer de ma clavicule. L’opération s’est bien passée, le professeur Boileau, de l’hôpital L’Archet,  a réalisé un travail exceptionnel. J’ai repris les entraînements avec motivation.

Et le premier Dakar Series approche ?
Je suis très motivé par la Ruta 40 en Argentine, même si c’est un peu tôt. Mais je vais y aller avec la détermination de faire  le maximum.

Souffres-tu de ton épaule ?
Moins qu’au Dakar, mais il y a toujours des douleurs importantes. Le fait de rouler comme ça au Dakar a tout fragilisé. C’est  sûr que je ne serai pas à 100%, je resterai sur la réserve. J’adore cette course. J’y vais pour emmagasiner un maximum  d’expérience dans ce beau pays, parce que le Dakar passe par là.

Et tu ne pars pas seul ?
Non, je pars avec deux pilotes afin de les former, un gentleman driver, Thierry Domenach, et un jeune, Charles Monier.

Il y a d’autres pilotes dans le team Casteu ?
Oui, c’est une grosse saison qui nous attend. Je reste sur KTM et je crée un team avec six pilotes. Nous allons faire les trois  épreuves des Dakar Series : Argentine (5 au 12 avril), Paraguay (20 au 24 juillet) et Pérou (11 au 14 septembre). Puis, nous irons au Brésil et au Maroc. Je vais entraîner et préparer pour le prochain Dakar deux jeunes pilotes, deux gentlemen drivers et deux pilotes officiels. Je monte cette équipe pour les former  au maximum à la préparation et à la logistique d’un Dakar.

Qui sont ces pilotes ?
Les deux gentlemen drivers sont Charles Cuypers et Thierry Domenach. Les deux jeunes (premier Dakar) : Stéphane Etienne et Charles  Monnier. Les deux pilotes officiels  sont Romain Souvignet et moi. J’emmenerai deux pilotes sur le DesafioRuta 40 (Argentine),  deux sur le Desafio Guarani (Paraguay) et deux sur le Desafio Inca (Pérou) .  Puis, toute l’équipe se retrouvera au rallye du Maroc en octobre.

Il n’est donc pas question de retraite sportive pour toi ?
Non, je ne veux pas arrêter la compétition, je veux la faire dans de très bonnes conditions, amener cette expérience de 11 Dakar pour des pilotes qui ont envie de progresser et de rouler en sécurité.  Le rallye raid est une discipline très médiatique mais très dangereuse. Je veux mettre à profit ces 11 années d’expérience  pour ces pilotes amateurs, pour que le Dakar reste accessible à tous.

Heureux de retrouver l’Argentine ?
Oui, je suis content de retrouver ma moto laissée au Chili et d’effectuer cette remise en jambes. Je serai accompagné par Laurent Dupas, mécano et  aide à la gestion du team (mécanique) avec François Bonnet (logistique). Je remercie mes fidèles  sponsors de me suivre dans cette nouvelle aventure.

Charles Monier : « David est un modèle pour moi »

charleCharles Monier, 28 ans, de Malaucène (Vaucluse) est sapeur-pompier professionnel. Il vit avec sa compagne Emilie et ils n’ont pas d’enfant. Pilote moto sur circuit à la base, il a couru en
promosport 1000 il y a trois ans ainsi que  le Bol d’Or 2013 (33e au général) qu’il va recourir en 2014. Cette année, il s’est décidé à se lancer dans le rallye-raid.

Objectif? : « Faire le Dakar 2015. Avant ça, je pars pour la Ruta 40 en Argentine et on verra pour la suite du programme ».

Pourquoi le Dakar ? : « Tout petitvers l’âge de 5-6 ans, j’ai vu des vidéos du Dakar et cette idée d’y aller ne m’a jamais lâché. Je me disais qu’un jour, je le ferai, c’est le rêve de beaucoup de gens ».

Pourquoi le team Casteu ? : « Parce que, quand je me suis lancé dans le projet Dakar, j’ai contacté David. Le contact s’est bien passé et on s’est rencontré. C’est quelqu’un de sympa, qui inspire confiance. Pour moi, c’est un modèle qui donne envie de lui ressembler ».

Thierry Domenach : « Dakar, la course mythique »

Thierry Domenach, 47 ans, gérant de Blue Bikes, une société de location-vente de motos à La Croix-Valmer. Est père de Timeo, 5 ans, et va se marier avec Johanne. Il a déjà couru un Dakar au guidon d’une 600 XR. 41e lors de l’avant-dernière étape en Egypte, il a dû abandonner, victime de cinq fractures à une jambe.

Objectif ? : «Refaire le Dakar, me remettre en questions avec la volonté de surpasser. Avant cela, je pars pour la Ruta 40 en avril et le Maroc en octobre.

Pourquoi le Dakar? : « Je connaissais le Dakar en Afrique mais pas en Amérique du Sud. J’ai fait un tas de courses d’enduro, mais le Dakar, c’est la course mythique, la plus dure et aussi la plus sécurisée.

Pourquoi le team Casteu? : « Je ne voulais pas le refaire en poireau. Il me faut un vrai cadre, pour être soulagé des petits tracas. Et puis, avec David, on est amis depuis 15 ans. C’est le motard que j’aurais voulu être, un exemple de courage et de volonté. Il garde toujours les pieds sur terre, c’est un exemple pour tous ».

Laurent Dupas : « Un rêve d’enfant »

laurentLaurent Dupas, 39 ans, patron deConcept Motos, atelier de mécanique moto à Puget-sur-Argens, vit avec Cathy et ont un garçon, Léo, deux ans et un mois. Mécanicien de David, il repart pour une nouvelle saison dans le team Casteu.

Objectif?«  Faire la saison de rallye-raid avec David pour priorité. Je travaille à la carte mais David est une valeur sûre. Je vais partir avec lui à la Ruta 40 où je m’occuperai des trois KTM, puis aux deux autres Dakar Series et d’autres courses à venir.

Pourquoi le Dakar? : « C’est une priorité. Comme tout pilote amateur, c’est un rêve d’enfant. Même en tant que mécano moto, c’est une grande satisfaction de faire arriver au bout un pilote. Nous devons former une équipe soudée car il y a beaucoup de tensions ».

Pourquoi le team Casteu? : « J’avais été le mécano de David alors qu’il pilotait une Cagiva au Rallye de Tunisie 2003. C’est un personnage du Dakar, quelqu’un qui a beaucoup d’expérience. Parti de rien, il est reconnu et  admiré par tous les  pilotes ».